1. Les deux ministères fédéraux sont responsables des communications avec les Premières Nations Autochtones impliquées dans le processus de consultations. Ces dernières exigent la présence d’un archéologue ou d’un technicien en archéologie sur les lieux pendant le forage des quatre puits exploratoires.
2. Il faudra coordonner la présence d’Akifer (la firme d’hydrogéologie), de l’archéologue de la province (gratuit pour cette étape), du ou des responsables Autochtones, ainsi que la demande pour le permis de travail. Quand tous ces éléments auront été coordonnés, les travaux exploratoires de la firme d’hydrogéologie pourront débuter.
3. La période de l’année pendant laquelle les quatre puits exploratoires seront forés aura une incidence sur la suite des événements. S’ils sont forés pendant la période de fonte des neiges, les résultats d’analyse pourraient être erronés puisque la nappe phréatique est à un niveau plus élevé que la normale. Si les puits sont forés avant le dégel, soit avant la période de fonte, il y a des chances que l’analyse puisse être faite pendant cette période.
4. Une firme d’archéologie devra aussi être retenue pour faire une étude d’impact en archéologie (EIA). Cette étape relève entièrement de la Communauté de Haut-Madawaska. Elle est une exigence du gouvernement provincial. Les démarches sont entamées afin de trouver une firme, ainsi que déterminer les coûts engendrés par cette étude.
5. Lorsque l’étude sera complétée, les travaux d’excavation pourront débuter. Soyons optimistes en espérant que les quatre puits exploratoires qui seront forés seront en mesure de nous fournir une quantité suffisante et acceptable d’eau. Pendant cette étape, l’archéologue sera sur place afin d’examiner le site de tout ce qui pourrait témoigner de la présence d’artéfacts archéologiques appartenant aux Premières Nations Autochtones. Si l’archéologue ne trouve rien, le projet avance sans retard. Si l’archéologue trouve un artéfact, la durée du projet est allongée pour une période inconnue.
6. Lorsque nous saurons lesquels des puits exploratoires seront transférés en puits permanents, le branchement et la construction de la station de pompage pourront à leur tour aller d’avant.
7. La toute dernière étape est d’avoir la confirmation du ministère de l’Environnement pour ouvrir la valve et pomper l’eau dans le système d’eau potable du Quartier Saint-Hilaire.
Faisant suite aux discussions que nous avons eues avec les différents ministères, autant provincial que fédéral, il ne faut pas s’attendre à ce que le projet soit terminé dans les douze mois suivant le début des travaux. C’est triste, mais il faut quand même être réaliste.
Chers citoyens et chères citoyennes du Quartier Saint-Hilaire, soyez assurés.ées que lorsque d’autres informations seront disponibles, elles vous seront communiquées. Sachez que le dossier de l’eau potable demeure prioritaire pour le Conseil et la direction de la Communauté de Haut-Madawaska.
Nous vous remercions pour votre compréhension.
La direction.